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Séance d'exorcisme à Gaillac

exorcisme à Gaillac

L'exorcisme est un rituel religieux destiné à expulser un esprit maléfique qui s'est emparée d'un être humain, ou plus rarement d'un animal, d'un lieu ou d'un objet. Le mot provient du grec ancien ἐξορκισμός (exorkismós) : « action d'obliger quelqu’un à accomplir une action en lui faisant prêter serment » passé directement en latin: exorcismus.

L'existence de cette pratique est supposée en Mésopotamie dès le IIe millénaire av J.C et attestée au Ier millénaire av J.C Il est également présent dans le chamanisme caucasien, les rituels africains et le vaudou.

On la retrouve dans l'ancien testament, où le bouc émissaire chargé des fautes des Israélites est envoyé dans le désert.

Dans le nouveau testament, Jésus exorcise à plusieurs reprises des possédés. De même, ses disciples chassent en son nom les démons. L'exorcisme est pratiqué dans les diverses confessions chrétiennes.

Dans l'islam le corana en lui-même valeur d'exorcisme contre les djins dans la pratique de la roqya (Ruqiya).

exorcisme

Dans le christianisme

Les différentes confessions chrétiennesse réfèrent au commandement de Jésus-Christ : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons.

L'exorcisme vise donc à libérer une personne d'une emprise démoniaque, ou magie noire par l'autorité qu'a lui-même le Christ sur les démons, qu'il a remise à son Église.

Selon Gilles Jeanguenin, prêtre exorciste, les évangélistes font la distinction dans leurs récits entre, d'une part, les guérisons des malades, et d'autre part, les exorcismes qui ont pour effet la guérison d'une maladie : « Jésus n'agit pas envers le possédé comme il le ferait avec un quelconque malade : il ne le touche pas, ne lui fait pas d'onction avec de l'huile, mais il intime l'ordre à Satan de s'en aller : "Sors de cet homme." (Mc 5,8 3 ; cf. Mc 1,25 ; 9,25) »

La possession et l'exorcisme dans l'Église primitive

Dans le christianisme primitif, l'exorcisme fait partie intégrante du baptême en ce qu'il vise à soustraire le catéchumène au pouvoir de Satan. Il est également utilisé pour libérer les possédés des démons des paiens. Les textes des nombreux pères de l'Eglise qui font référence à la possession et à l'exorcisme abondent entre le IIe siècle et la première moitié du IIIe siècle. Ils restent cependant discrets sur le contenu des exorcismes eux-mêmes, en dehors de ceux qui sont employés dans la liturgie baptismale.

Le diable n'est pas cause du pêché d’une manière directe ou suffisante, mais uniquement de la façon de quelqu'un qui persuade, ou à la façon de quelqu'un qui propose une chose désirable. Cependant  il est bien clair que le diable ne peut en aucune façon amener fatalement l'homme à pécher ; le diable n'est pas la cause de toutes les fautes des hommes, à ce point d'insinuer chacune d'elles en particulier.

La possession et l'exorcisme dans l'Église primitive
L'exorcisme vise à délivrer des actions extraordinaires des démons

L'exorcisme vise à délivrer des actions extraordinaires des démons

  • l'infestation des lieux et des choses. Ainsi des lieux d'habitation où se sont déroulés des actes de sorcellerie ou des crimes ; des objets maléficiés.
  • la vexation est une attaque extérieure contre les hommes (parfois les animaux). Le démon tourmente la personne dans son corps.
  • l'obsession où le démon agit de manière externe sur l'imagination, la mémoire ou la sensibilité de la personne afin d'induire en elle des pensées envahissantes, hostiles à Dieu, à sa foi ou à sa loi.
  • la possession qui est la forme la plus grave : elle est une action interne du démon qui agit sur le corps de la personne. Elle se traduit par des contorsions du corps, des blasphènes, et des maladies inexpliquées. Les troubles physiques et psychiques ne sont évidemment pas tous causés par une possession. Aussi, dans son préambule, le rituel romain destiné à l'exorcisme fixe trois critères pour reconnaître un cas de possession : « le fait de parler ou de comprendre une langue inconnue ; de dévoiler des faits lointains ou cachés ; de faire preuve de forces qui dépassent, selon l’âge ou la condition, les forces naturelles. »
Le rituel d'exorcisme

Le rituel d'exorcisme

Le rituel romain de 1614 reprend les formules d'exorcisme utilisées à l'époque comme celles qui sont contenues dans différents sacramen et le pontifical romano-germanique. Le rituel a été modifié à plusieurs reprises, comme en 1925 où est ajouté l'Exorcismus in satanam et angelos apostaticos publié en 1890 par le pape Léon XIII. Cette édition désigne également le ministre de l'exorcisme conformément au Code de droit canoniquede1917: il est désormais un prêtre désigné par l'évêque du lieu. L'édition de 1952 modifie les critères de discernement de la possession en prenant en compte les maladies psychiques : l'exorciste doit avoir la certitude que les troubles observés n'en sont pas la conséquence. Par ailleurs les trois critères traditionnels ne sont plus exclusifs, d'autres signes sont pris en compte, comme l'aversion pour les choses sacrées. La dernière modification est la promulgation en novembre 1998 du nouveau rituel.

Avant le nouveau rituel de 1998, élaboré dans la suite du concile Vatican II, on distinguait les petits exorcismes du grand exorcisme. Les premiers pouvaient être récités par tout prêtre, et certaines de leurs formules par des laïcs, comme la prière à l'archange Saint Michel de Léon XIII. Ils comprenaient exclusivement des prières déprécatoires, c'est-à-dire qui s'adressent à Dieu afin qu'il libère la personne des influences du démon. Le second, qualifié parfois de « grand exorcisme », était en revanche réservé au seul prêtre exorciste. Il incluait des formules imprécatoires, c'est-à-dire adressées directement au démon auquel on commande de sortir du possédé.

Le rituel de 1998 met fin à cette distinction et privilégie les prières déprécatoires par rapport aux prières imprécatoires. Il est en ce sens jugé comme moins théâtral. Des prières dites de délivrance, qui ne constituent pas un exorcisme à proprement parler, mais peuvent être assimilées aux anciens petits exorcismes, sont récitées par des prêtres et des fidèles baptisés avec la permission de l'évêque. En réponse cependant à la multiplication de « réunions de prière qui visent à obtenir la délivrance de l’influence des démons », la congrécation pour la doctrine de la foi a rappelé en 1984 que seul un prêtre expressément mandaté par l'évêque peut exorciser et qu'il n’est pas même permis aux fidèles d’employer la formule d’exorcisme contre Satan et les anges déchus, qui est tirée de la formule publiée par mandat du souverain pontif sous Léon XIII ». C'est dans de rares cas de possession avérée que le rituel d'exorcisme peut être utilisé sous sa forme solennelle.

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